Pour certains parents à Lubumbashi, le meilleur moyen de punir un enfant indiscipliné est de le fouetter ; cette vieille méthode éducative cause plus du tort que du bien et mérite d’être abandonnée.
C’était vers minuit ;
allongé sur le lit, sous une grande pluie battante, profitant du calme relatif
qui régnait à l’hôpital ; et juste au moment où je m’assoupissais, que
l’infirmière des urgences est venue m’appeler pour aller voir une patiente qui
venait d’être amenée.
J’arrive aux urgences ; je
trouve sur le lit d’examen une fillette inconsciente, saignant à la tête et
portant de vêtements déchirés laissant son torse nu ; « Marie, Jésus, Joseph !
Que ce qui lui est arrivé ? » Je me suis demandé à mi-voix. C’est en récoltant
les éléments de l’anamnèse auprès de ceux qui l’avaient amené que j’ai appris
qu’« elle a été sévèrement tabassée par sa mère pour indiscipline ».
Plus du mal que du bien
À Lubumbashi, nombreux sont
ces enfants qui subissent chaque jour de violences corporelles de la part de
leurs parents. Ces derniers estiment que fouetter un enfant est le meilleur
moyen de réprimer tout écart de conduite. Alors que les études démontrent que
cette vieille méthode punitive engendre plus de mal que du bien.
En plus de dégâts corporels
qui peuvent survenir tels que les plaies et fractures, frapper un enfant peut
causer de graves lésions du cerveau et même la mort. Les études démontrent que
cette méthode éducative est la moins bonne parmi celles qui existent ; elle
conduit souvent à des résultats contraires à ceux qui sont attendus :
entêtement, formation d’adultes sans pitié et incapable de résoudre les
problèmes autrement que par la violence, etc.
Il est possible d’éduquer
son enfant sans recourir au fouet ; les parents doivent apprendre à parler avec
leurs enfants quel que soit la gravité de la faute commise ; les violences
physiques sur les mineurs peuvent se révéler très néfastes et doivent être
abandonnées.
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