En relatant à la postérité
l’investiture de Felix Tshisekedi, l’histoire fera surement allusion à ce
moment de faiblesse qu’a connu le nouveau Président. A cause d'un malaise passager, il a dû
interrompre sa première allocution pendant une dizaine de minutes. Comme
la plupart de Congolais, nous nous sommes aussi lancés à la recherche du petit
démon (mes confrères et moi), devant le petit écran du vestiaire de l’hôpital
où nous avions suivi la cérémonie.
Un
malaise personnel, une tension nationale
Il y
a eu tout d'abord une phrase incompréhensible, puis la coupure du direct de la
télévision nationale. Nous avons compris tout de suite que le Président de la
République était mal-en-point. En lisant les publications sur Twitter, nous
avons appris qu’il venait d’avoir un malaise. C’est lorsque l’Homme du jour a
réapparu sur notre écran et a poursuivi son discours que la tension qui avait
gagné le vestiaire baissa.
Plusieurs théories ont émergé en ligne pour
expliquer ce malaise du Président de la République. Certains ont évoqué un
empoisonnement et d’autres une attaque mystique. Un peu comme dans la célèbre
série américaine Docteur House, nous avons disséqué cet incident pour trouver
une étiologie ; et pour nous, disciples d’Hippocrate, il y avait une
explication scientifique.
Gilet
pare-balle trop encombrant
« Je vous l’avait dit » clama une consœur en apprenant que le Président était pris par un malaise. Disons qu’elle l’avait vu venir. Dès le début de la cérémonie, elle pensait déjà que le dispositif de sécurité porté par Felix Tshisekedi était trop encombrant et pouvait l’empêcher de bien respirer.
Tout
de suite, nous lui avons donné raison. Les quintes de toux qui ont ponctué le
discours du président, avant l’incident, ont été les prémices d’une mauvaise
respiration. Cette dernière ne favorisant pas une bonne oxygénation du cerveau,
un malaise a été une conséquence logique. Nous avons tous pointé du doigt le
gilet pare-balle porté par Felix Tshisekedi.
Comprenez
mon émotion et mon stress
En reprenant la parole, pour expliquer son malaise, le Président a évoqué une « faiblesse liée à l’émotion, au stress, et (une) fatigue… » Ces éléments ne sont que des facteurs favorisants ont estimé plusieurs confrères. Le stress, l’angoisse et la phobie augmentent généralement le battement du cœur et la fréquence respiratoire ; ils n’ont fait qu'aggraver une mauvaise respiration préexistante.
La
chaleur kinoise au rendez-vous
Un autre ingrédient à la sauce du jour, selon nous, a été la chaleur étouffante qui a régné (et qui règne généralement) à Kinshasa. Le soleil était au rendez vous le jour de l’investiture, le thermomètre a affiché 33 °C comme température maximale. La transpiration, aggravée par le gilet pare-balle qui empêche l'évacuation de la chaleur, a conduit sans nul doute à une déshydratation. Ce dernier facteur est aussi incriminé dans la survenue des malaises.
Devant
notre petit écran, nous avons disséqué le malaise du Président. Nous avons estimé
que le petit démon était le gilet pare-balle, bien aidé par le stress et la
chaleur ambiante. Pour nous, il n’y avait donc rien de mystique à cet incident
désormais historique.
Photo
illustration: Capture Google Picture
Les scientifiques cherchent les preuves pour donner une explication. Certes, départ ces facteurs il évident que les malaise trouvent une bonne explication. Mais aussi je crois, bien sûr sans confirmer qu'il peut exister d'autres facteurs que nous pouvons pas expliquer avec la science. Merci docteur pour l'article.
RépondreSupprimerMerci pour votre avis. Quels peuvent être ces autres facteurs 😊?
SupprimerSplendide analyse, à la fois médicale et littéraire !
RépondreSupprimerGrand merci pour votre appreciation n'hesitez pas à revenir lire d'autres billets.
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